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Chirurgie coelioscopique - Chirurgie robotique 

Chirurgie coelioscopique

La cœlioscopie, ou laparoscopie, est une technique chirurgicale qui consiste à opérer à l’intérieur du ventre en ne pratiquant que de petites incisions. Relativement récente, car elle nécessite du matériel de haute technologie, elle présente l’avantage de ne pas inciser trop largement la paroi abdominale.

Elle se passe toujours sous anesthésie générale. Tout d’abord, on gonfle le ventre avec du CO2 (gaz carbonique). Le chirurgien pratique ensuite une première incision pour glisser la fibre optique (caméra grossissante qui permettra de bien visualiser l’intérieur de l’abdomen). Il peut alors entreprendre le geste médical prévu au moyen des instruments introduits par d’autres petites ouvertures. En fin d’opération, le gaz est évacué et les incisions refermées.

Une opération par cœlioscopie est beaucoup moins traumatisante qu’avec la technique classique, les bénéfices se retrouvent à plusieurs niveaux, on note :

– une diminution de la durée de l’opération, de ses suites, et donc de l’hospitalisation,

– moins de douleurs et de problèmes digestifs,

– un risque d’infection et de complications plus faible.

Enfin, un intérêt esthétique non négligeable : elle ne laisse que de toutes petites cicatrices !

Quelques désagréments passagers peuvent se faire sentir durant les jours ou les semaines qui suivent l’intervention, mais ils sont sans gravité : douleurs modérées pouvant aller de l’abdomen aux épaules dues à l’évacuation de petites quantités de gaz non éliminées irritant le diaphragme, légers saignements rouges vifs, ou encore hématomes et démangeaisons au niveau des cicatrices. Par ailleurs, le ventre, qui a été distendu, va mettre quelque temps à retrouver sa position initiale.

Il faut néanmoins surveiller l’apparition possible de quelques signes d’alerte comme de fortes douleurs, de la fièvre (supérieure à 38°), ou des problèmes de transit tels que des vomissements ou une constipation importante.

Mais, dans la plupart du temps, cette technique permettra une récupération rapide, le patient pourra très vite se relever et il est même vivement conseillé d’avoir une activité physique : marcher, sortir… reprendre une vie normale !

Chirurgie robotique

Depuis le début des années 2000, la robotique a fait son entrée dans la chirurgie urologique en particulier au travers du Robot DaVinci. Cette innovation technologique a été initialement au service de la chirurgie du cancer de prostate et s’est progressivement étendue au cancer du rein et de la vessie et aux autres champs de l’urologie.

Le robot permet de réaliser une chirurgie mini invasive (c’est à dire à l’aide de petites incisions allant de 5mm à 15mm) tout en conservant une précision de geste optimale, voire améliorée. Ceci est possible grâce à des instruments miniaturisés, commandés par le chirurgien au travers du robot. Ces instruments possèdent des capacités de mouvements équivalents à ceux de la main, tout en éliminant les tremblements parasites. La caméra 3D offre en outre une vision optimale et permet de zoomer sur les zones souhaitées afin d’améliorer la précision du geste chirurgical.

 

Le but de la chirurgie mini invasive et robotique est de diminuer au maximum la taille des incision et l’impact du geste opératoire sur l’organisme. Ceci dans l’objectif d’obtenir des suites opératoires moins longues et moins douloureuses, avec des saignements et des taux de complications inférieurs à la chirurgie conventionnelle, tout en maintenant un résultat équivalent voir supérieur.

 

Les urologues du cabinet UROPS utilisent le robot DaVinci au sein de la clinique Louis Pasteur à Essey-lès-Nancy.

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